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SOYONS FRANCS – PARLONS SOUS – YAM INVEST

SOYONS FRANCS – PARLONS SOUS

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QUELLE EST LA VALEUR DE NOS VALEURS ?

Longtemps, l’œuvre d’art « ayant le plus de valeur » au monde a figuré sur le billet de banque suisse de CHF 100.-

L’UNIQUE VALEUR DE L’ARGENT C’EST SON TAUX DE CHANGE.

Jusqu’au 27 juin 2023, la sculpture « Homme qui marche I », d’Alberto Giacometti était l’œuvre qui avait établi le record européen de la vente la plus chère. Ce record, détenu depuis le 3 février 2010, (et jusqu’en 2020 sur le plan mondial), avait vu le prix atteindre 65 millions de livres chez Sotheby’s, soit plus de CHF 100 millions au taux de l’époque.

Il représente un montant pour l’acquisition d’une œuvre d’art inconnu jusqu’alors. Le vendeur était une banque qui versera le montant dans ses œuvres caritatives.

Cependant, on est encore loin, très loin, très très loin de la valeur du transfert de l’Homme qui court. Le vendeur est une entité reliée à un club qui fera ce qu’elle veut du montant reçu. Le montant est hors normes et comme la sculpture, ce montant ne demande qu’à être dépassé.

À titre illustratif ici, Cristiano Ronaldo, dont les chiffres de transfert et de salaire sont loin devant toute œuvre d’art.

QUE NOUS APPREND CETTE COMPARAISON ?

En premier lieu, cette comparaison peut nous mettre mal à l’aise. D’abord, en pensant qu’un « homme qui marche », même si l’œuvre est reconnue de grande valeur, puisse se vendre à ce prix.

Mais, lorsqu’il s’agit du transfert d’un « homme qui court », dont la valeur semble être hors commune mesure avec tout ce que l’on sait, y compris avec « l’homme qui marche », on en perd nos dernières références.

Cette comparaison nous apprend, ou devrait nous apprendre, que nous avons perdu la notion (et les connaissances économiques minimales nécessaires) des valeurs.

Le manque flagrant de culture économique et financière nous place à risque. À partir d’un certain ordre de grandeur, nos références sont trompeuses, sinon totalement inutilisables, sauf par des marchands de bonneteau ou des préteurs sur gages. On accepte qu’une œuvre d’art ou qu’un joueur soit valorisé à hauteur de plusieurs millions. Mais, on édicte des lois strictes, approuvées par le peuple grâce à un référendum que le monde nous envie sans jamais nous copier d’ailleurs, qui limitent le salaire des directeurs pour des montants nettement moindre.

Sans aucun scrupule ou remord, on dépense pour un artiste ou un objet « culturel » des sommes hors de la réalité. Et, à y regarder de plus près, nous nous apercevons de notre complicité. Notre méconnaissance des faits et des réalités économiques nous égare.

C’EST QUOI CE CIRQUE ? – PANEM ET CIRCENSES

L’histoire nous apprend que Rome aurait vécu des moments d’excès et de luxure avant de perdre sa position dominante devant les arrivées de peuples moins cultivés, mais plus résistants et combatifs. Certainement un peu réductif.

Panem et circenses, littéralement « du pain et des jeux du cirque » est une expression latine forgée dans la Rome antique pour dénoncer l’usage délibéré fait par les empereurs romains de distribution de pain et d’organisation de jeux dans le but de flatter le peuple afin de s’attirer la bienveillance de l’opinion populaire. Wikipédia

PANEM ET CIRCENSES – le résultat dépend du pouce de César

LE VRAI RISQUE – LA PERTE DE MAÎTRISE DES VALEURS

Le monde de combat, sans recherche de solutions, ni de compromis, avec un droit de vie ou de mort, qu’a-t-il de différent des arènes romaines ? A-t-on vraiment appris des leçons de l’Histoire ? J’avais déjà expliqué mon abstentionnisme aux combats politiques ici. Que ce soit en politique ou en sport, je ne vois que cris, mépris des adversaires, auto-excuses des défaites, et partout des victoires, au goût amer d’un certain Pyrrhus, jonchées de cadavres.

Pourtant, à y regarder de plus près, les chiffres de ces ventes nous apprennent encore autre chose. Ce n’est pas un manque d’argent qui rend les gens incapables de vivre bien, mais leur propre méconnaissance du système.

Changeons le modèle de base. Réapproprions-nous ce que nous nous savons capables de maîtriser. Élargissons nos connaissances en économie et rapidement. Ne laissons que la supervision finale et une réassurance en ce qui concerne les risques (notamment maladie, accident, études et retraite).

Reprenons notre indépendance. Voyons la vie plus librement avant qu’on nous l’impose. Selon l’Epoch Times, le magazine National Geographic vient de licencier la totalité de ces rédacteurs tout en poursuivant sa publication. Freelance, à la tâche, autoentrepreneur, à son compte, les conditions de travail changent même pour les salariés les plus qualifiés.

Pour vendre son travail, son savoir, ses qualités, éventuellement ses qualifications, il faudra connaître la valeur de l’argent. Il faudra également accepter une rupture avec l’État providence, avec les droits « du travail/aux retraites/à l’éducation » et, bonne nouvelle, la fin « des privilèges/des dérives/des monopoles publics ».

Ce que faisaient d’ailleurs très bien nos générations précédentes (et ce que feront admirablement les suivantes). Le statut de salarié n’est qu’un petit épisode et n’existe réellement que depuis 150 ans, sans toute fois être encore majoritaire dans certains pays.

Au début de cette année 2023, le salaire minimum a été augmenté et imposé, ici sur mon île, à CHF 289.- / mois (vous avez bien lu : deux cent quatre-vingt-neuf francs suisses au taux de change juillet 2023). Ça peut paraître anecdotique. Ça ne l’est pas pour au moins deux raisons.

RAISON N°1 – À ce prix, vous trouverez du personnel (ici et certainement dans de nombreux endroits dans le monde) à qui vous pourrez sous-traiter des tâches professionnelles assez facilement. Ces personnes ne travaillent pas comme nous, j’en conviens, mais elles le font avec le sourire et pour celles qui sont qualifiées, même très qualifiées, elles sont étonnantes de capacités et de respect. Je pense au corps médical, aux infirmières, aux dentistes, à l’ophtalmologue pour qui le patient est encore un humain, aux professions techniques qui profitent de matériel et de logiciels à nous faire pâlir d’envie.

Le plus étonnant est que les prestations techniques (établissement du permis de conduire et son renouvellement, ouverture d’un compte bancaire, radiographie, opérations ou implants) en plus des excellents conseils, sont incroyablement plus performants et moins pointilleux qu’en Suisse. Cela devrait attirer notre attention et nous pousser à revoir nos façons de traiter le client et les lourdes procédures qui y sont rattachées.

Tout n’est pas parfait. Loin de là. Mais nous ne nous méfions pas assez du changement. Nous faisons la même erreur, avons le même mépris, que Pfister avec Ikea, les taxis jaunes Ford de New-York avec Nissan, ou peut-être même que les Romains avec les « Barbares ».

Méfions-nous de notre éducation dogmatique et nos choix politiques rigides. Méfions-nous de notre arrogance et de notre mépris. Les peuples du nord de l’empire romain – mal nommés les barbares – sont venus à bout des Romains. PANEM et CIRCENCES.

RAISON N°2 – Les habitants de l’île ne connaissent certainement pas « l’Homme qui marche » et très peu savent qui est « l’Homme qui court ». Nous avons oublié que ce ne sont pas des réelles valeurs, celles qui nous aident à vivre en société. Il nous faut réinventer une nouvelle manière d’être ensemble.

Et, pour en parler, rien de mieux que le billet de CHF 100.- (l’ancien, celui du temps où les valeurs humaines primaient, où le Crédit Suisse payait les tunnels en Suisse) et son symbole.

Une autre façon de voir l’argent et sa valeur d’échange. J’adore le symbole du billet de CHF 100.-

L’UNIQUE VALEUR DE L’ARGENT C’EST SON TAUX DE CHANGE.

C’est ce que je prétends en début d’article. Mais quelle est la VALEUR RÉELLE de l’acquis après l’ÉCHANGE ? L’échange d’argent contre un objet et/ou un service ne donne pas automatiquement de la valeur à cet objet et/ou service.

VALEUR D’ACQUISITION

L’achat – quel qu’il soit – vaudra toujours moins d’argent, avec une meilleure qualité et des possibilités auxquelles personne n’a accès aujourd’hui dans le futur. Le premier vol en avion fait avec ma fille – à 6 mois – Genève-Stockholm – retour a coûté CHF 2’600.-/personne. Le même vol aujourd’hui est inférieur à CHF 200.-. Si vous pensez que payer un vol pour n’en avoir son usage que dans 30 ans est un bon placement, ceci vous prouve le contraire. Si vous pensez que c’est un cas isolé, pensez à la facture des téléphones.

LE TEMPS C’EST NOTRE POUVOIR D’ÉCHANGEREPRENONS SA GESTION

Posons-nous la question de la valeur du premier échange. Contre quoi a-t-on fait l’échange ? Quelle est la valeur de base que nous avons dû céder ? Je n’en vois qu’une : NOTRE TEMPS. Le temps, notre temps, est la valeur que nous cédons et contre laquelle nous recevons de l’argent. Que ce soit notre temps passé au travail, aux études, nous ne vérifions jamais assez le rapport : TEMPS PASSÉ contre ARGENT.

Le TEMPS est la seule VALEUR réelle, de base, celle qui nous est propre. Ne laissons pas sa gestion à d’autres personnes. Reprenons sa maîtrise. N’échangeons pas notre TEMPS contre n’importe quoi, à n’importe quel prix, selon n’importe quel taux. Le TEMPS, nous l’avons « par défaut », c’est lui qui nous donne notre valeur. Ne l’échangeons pas contre n’importe quoi. Qu’en faisons-nous ? Vérifions que l’échange en vaut la peine.

Si on vous dit qu’il n’y a pas d’autres solutions et que tout le monde n’a pas « votre chance », prenez l’avion et vérifiez par vous-même en dehors de vos frontières « nationales/mentales ».

J E S S E L valorise votre temps, mais ne l’achète pas. Le temps, c’est – contrairement au dicton – beaucoup plus que de l’argent. VOTRE TEMPS a beaucoup trop de valeur pour limiter son taux de change à l’argent.

L’ÉMANCIPATION EST INDISPENSABLE POUR RETROUVER LA PLEINE VALEUR DE NOTRE TEMPS.

Exigeons d’être considérés comme des adultes MAJEURS. Exigeons des « tickets de sortie », des bons de LIBÉRATION, permettant à ceux qui le veulent d’être ÉMANCIPÉS. Exigeons de ne pas être redevables des conséquences des choix qu’imposent les Autorités qui devront en assumer les responsabilités devant les citoyens ayant accepté leur CULTE.

J E S S E L – LE CONTRAT SOCIAL

J E S S E L financera ses activités avec ces deux MOYENS D’ÉCHANGE. C’est le sujet d’un prochain article.

LE CONTRAT SOCIAL

J E S S E L établit un contrat social entre ses résidents d’une par et entre ses résidents et la commune d’autre part. Ce contrat d’échange se fait sur d’autres valeurs que l’argent uniquement. C’est une autre monnaie. Elle peut être convertie en TEMPS. Elle n’a pas de taux de conversion avec l’argent, car elle a trop de valeur.