L’ESPRIT D’ÉQUIPE – LA BALLE EST DANS VOTRE CAMP
AFFICHE DU FOND TROUVÉE DANS LE MÉTRO À SINGAPOUR
LA GALÈRE
Vivre ensemble n’est pas facile, mais vivre seul(e) est souvent pire.
Vivre en famille, en couple est souvent voué à l’échec. Même lorsque tout commence dans les rêves et les grandes déclarations d’amour (…pour toujours). Malgré tout, on y revient. Lorsque les gens se remarient, on ne peut que leur souhaiter d’avoir appris la leçon. Mais laquelle au juste ?
L’ESPRIT GRÉGAIRE
Les gens ont des règles et des projets personnels. Mais ils sont tout aussi attirés par une (ou plusieurs) personnes ou communautés en fonction de leurs valeurs et de leurs intérêts.
Ce qui caractérise tous ces types de communautés, c’est que les résidents choisissent de vivre près l’un de l’autre (ou des autres) par un apport complémentaire réciproque. Ils partagent des ressources, des installations, des accords de groupe, une communication particulière et parfois même une base de valeurs explicites en phase avec un objectif commun.
Le dénominateur commun de ces innombrables personnes en communauté est qu’elles sont convaincues qu’il est possible de vivre plus légèrement, plus facilement et plus économiquement. Que la communauté soit faite de 2 personnes (éventuellement avec le chat), ou d’une grande famille, qu’elle dure le temps ensoleillé de la vie ou qu’elle traverse les tempêtes et persiste malgré les orages jusqu’au bout du chemin, ne change rien.
Nous vivons tous, d’une certaine manière, en cohabitation. Seules la durée et son intensité diffèrent. Nous avons tous fait un échange, recevons un cadeau ou en donnons un jour dans notre vie. Sans obligation, par gratitude. Parce que la vie est faite pour être partagée.
QUELLE QUE SOIT LA COMMUNAUTÉ, LA VIE GRÉGAIRE EST UN CHALLENGE
LES DONNÉES DE BASE
Les gens ont tendance à être attirés par un ou plusieurs types de communautés en fonction de leurs valeurs et de leurs intérêts.
On appelle communauté intentionnelle celle que l’on choisit. Vous-êtes vous déjà posé les questions suivantes :
Désirez-vous, vous installer, dans un quartier où vos amis partageant les mêmes idées ? Partager de la compagnie en vieillissant ? Avoir le soutien d’un village pour élever vos enfants ? Être capable de faire face aux problèmes urgents du monde avec une solution personnelle tout en étant entouré ?
Que diriez-vous d’un quartier de voisins et de familles bienveillants où vous pouvez partager des repas et des conversations profondes ? Y a-t-il des parents ou des amis dont vous désirez rester à proximité ? Ou éviter à tout prix ? Devez-vous être proche d’un lieu d’emploi spécifique ou au contraire travailler de n’importe où ?
L’humain n’est pas un élément de base simple. Posez-vous les vraies questions qui vous mettent en contact avec vous d’abord puis les communautés spécifiques qui vous conviennent, en fonction de vos besoins, de vos valeurs et de votre mode de vie.
Les communautés intentionnelles comprennent une grande variété de types. Il y a des écovillages, des propriétés agricoles, des coopératives d’habitation, de petits villages de maisons, des coopératives, des centres spirituels, des espaces de collaboration, des kibboutz, des communautés de fermiers, les collectifs activistes, les communautés d’artistes, l’agronomie, les centres de retraite, les ashrams, les fiducies foncières communautaires, les fermes de permaculture, les quartiers de poche, les communautés chevronnées, les communautés pour les anciens incarcérés, les villages abandonnés ré-habités, les organisations autonomes décentralisées, et j’en passe car la liste est longue.
FAIRE UN CHOIX
Que vous viviez dans une communauté, ou que vous préfériez vivre en ermite, c’est un choix. Trouver une communauté peut être assimilé à trouver un partenaire romantique. Seulement, au lieu d’une seule personne, vous construisez des relations avec beaucoup de gens en même temps. Il n’y a pas de solution unique et idéale. Comme une relation romantique, une relation communautaire amène des avantages ou des inconvénients, des paris et des chagrins, avec un peu de chance de la joie et une union durable.
Certaines personnes ont l’impression d’avoir trouvé quelque chose qui valait la peine d’investir plus de temps. Elles ont trouvé une relation qui valait la peine d’être cultivée. Une communauté qu’elles appellent « chez soi ».
note : j’ai déjà utilisé ces deux photos dans mon ancien blog. Il s’agit les deux fois de passer par dessus la frontière entre l’Arizona et le Mexique. Magnifique d’humanité.
LE CHOIX DE JESSEL
- VISION : HUMAN FIRST
RESTAURER UN CLIMAT… SOCIAL EN REFORMULANT UN RÔLE SOCIÉTAL CLAIR POUR LES RÉSIDENTS. - CIBLE :
LA POPULATION LOCALE AU SENS LARGE - OBJET :
UN BÂTIMENT «OUTIL» RÉPÉTITIF POUR ENVIRON 70 RÉSIDENTS - IMPLANTATION :
MILIEU URBAIN, SEMI-URBAIN OU CENTRE VILLAGEOIS - NOMBRE :
DE 1 À 3 BÂTIMENTS PAR IMPLANTATION (70 à 210 résidents)
LES RÉSIDENTS DE JESSEL
- MÉLANGE :
Multigénérationnel - COMPLÉMENTARITÉ :
Statistiques de répartition population nationale (exemple type Singapour) avec une marge de liberté de +- quelques % - RÉSIDENTS :
Auto-entrepreneurs volontaires - MANIÈRE :
Une même vision d’entraide – (la balle est dans votre camp) - MÉTHODE :
Un mélange de consensus et de sociocratie, des technologies sociales, processus de groupe, autogestion, systèmes économiques alternatifs, médiation des conflits, (quelques cookies) et certainement beaucoup d’autres outils de développement personnel seront utilisés. Ces nouveaux outils sont déjà aujourd’hui ceux des communautés intentionnelles. Ils nous apprennent beaucoup sur la manière de relever les défis de la vie et du travail en commun. - ÉLIGIBILITÉ :
Autoentrepreneurs et cooptés
note : la description peut paraître lourde. Elle ne l’est pas. Les Résidents utiliseront leurs méthodes, selon leurs besoins, pour obtenir leurs résultats.
QUEL EST LE TYPE DE COMMUNAUTÉ QUI VOUS CONVIENT ?
LA COHABITATION SOCIÉTALE J E S S E L
La cohabitation sociétale est un modèle de développement où les résidents ont chacun des logements privés (sous forme de droit d’habiter). Ils partagent des installations et des espaces en communs.
L’INNOVATION SOCIALE J E S S E L
Ce qui leur donne le droit d’habiter est un accord de groupe d’entraide et d’échanges.
L’entraide va dans les deux sens (donner et recevoir) et reprend en partie celle pour laquelle on paie (cher) une organisation administrative lourde (et peu efficace). Vous rajouter un litre de lait dans vos courses et un paquet de farine pour la petite dame du 2ème qui marche difficilement. Elle vous paie la fourniture à votre retour et vous invite à goûter ses cookies. Ça (re)devient naturel, et ça n’aurait jamais dû ne plus l’être.
La cohabitation sociétale est aussi un bâtiment, lieu collaboratif intentionnel qui combine des logements privés avec des espaces intérieurs et extérieurs partagés conçus pour soutenir une vie communautaire active et in(ter)dépendante. Il n’est possible qu’avec une collaboration sociale autonome et volontaire. Vous proposez de covoiturer votre voisine jusqu’à la ville lorsque vous devez vous rendre chez le dentiste.
La cohabitation sociétale est également un modèle financier et juridique. C’est aussi un terme descriptif qui met l’accent sur la participation active des résidents dans la reprise d’une partie des charges et obligations de la société. Cette façon de vivre en groupe se substitue dans certains aspects au monopole de la société pour rendre la vie grégaire meilleure et plus naturelle. Qui n’a jamais eu besoin d’un appui momentané, ou n’a pas rêvé de fournir de l’aide à un autre moment.
Ceci est le premier niveau de cohésion. Il n’y a pas besoin de grandes célébrations de solstices ou d’une déesse grecque, il n’y a pas d’obligation de tout quitter pour aller vivre dans un pays au bout du monde en mangeant des larves ou des insectes. Le bâtiment se trouve(ra) là où les bâtiments locatifs bon marché et mal construits prospèrent.
LA COHABITATION SOCIÉTALE AVEC L’EXTÉRIEUR
C’est le second niveau de cohésion. Les résidents auront certains atouts qu’ils pourront faire partager avec les voisins, la communes et les autorités locales. Un groupe de 70 personnes peut faire du poids. Le soutien de et à la communauté attirent les voisins que nous seront amenés à bien connaître et qui partageront certains aspects de notre mode de vie.
LA COHABITATION SOCIÉTALE – c’est contagieux
Le monde a plus que jamais besoin de communautés intentionnelles autonomes et soudées. Nous vivons une période d’isolation et de polarisation accrues. Si nous avons appris quelque chose de l’expérience de Covid et du confinement, c’est que nous avons été trahis et que plus que jamais nous avons besoin des uns et des autres. Nous avons besoin d’intimité et de connexion pour notre bien-être, nous devons nous écouter les uns les autres pour résoudre des problèmes complexes, et nous devons d’abord connaître notre voisin afin de nous sentir à l’aise pour tendre la main quand les temps deviennent difficiles.
Les communautés intentionnelles mettent le bien collectif avant les gains individuels sans imposer une idéologie hémiplégique. Nous devons apprendre l’art – humiliant – de nous entendre et trouver une solution même lorsque nous ne sommes pas d’accord. La coopération est la clé de notre survie en tant qu’espèce. Nous devons la cultiver.