Publié initialement le 16 novembre 2023

SEULE LA VÉRITÉ DES FAITS COMPTE
Dimanche 12 novembre 2023, les Suisses ont choisi un nouveau parlement. N’ayez crainte, rien n’a changé. Ni le faible taux d’intérêt (lol) qu’ils portent à leur système démocratique, 46.25 % de votants au premier tour et 38.29 % au second, ni le résultat, qui, à quelques larmes près, ne démontre qu’une seule chose : on prend les mêmes et on continue.
Aucune remise en question de la représentativité des élus comparés aux citoyens Suisses, (aucun élu noir, une surreprésentation des universitaires, beaucoup trop d’avocats, selon le Blick), mais surtout pas un audit, même pas un bilan du traitement des problèmes qui ont modifié définitivement leur vie durant cette dernière législature.
PERSONNE POUR ASSUMER LES RESPONSABILITÉS DES CHOIX
Circulez (écologiquement), il n’y a rien à voir. Grotesque et triste à la fois.
GROTESQUE, car lorsque moins de 50 %, et bientôt moins de 40 %, élisent dans le « système démocratique suisse que tout le monde nous envie » leurs représentants, il y a un grave problème. Ce d’autant, que ce taux d’intérêt inférieur à 50 % dure depuis plus de 40 ans.
Personne ne se remet en cause et on ne voit aucune raison à ce que ça change avant que la perte de confiance ne soit irrévocable.
TRISTE aussi, pour les citoyens qui méritent mieux. Mais osons une hypothèse. Si les électeurs de la démocratie ont, systématiquement et historiquement, si peu d’intérêt, malgré les coups durs, jamais vus, qui les ont frappés (pandémie, entre autres), c’est qu’ils se rendent comptent intuitivement qu’ils ont renouvelé leur parlement fédéral qui sert de « congrégation du Saint-Office » de leur démocratie.
Ils sont prisonniers de solutions restreintes et imposées par un système dogmatique limité qui ne se remet jamais en cause et qui, en prenant de plus en plus d’autorité, fait fausse route en répétant exactement l’erreur de l’Église catholique avec Galilée.
En réalité, ils se rendent compte que c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
À LA FIN, SEULE LA VÉRITÉ FAIT FOI
La terre tourne autour du soleil et cela ne dépend pas d’une Autorité, fut-elle l’Église catholique romaine. Même s’il a été condamné à la prison à vie par la congrégation du Saint-Office, le bras judiciaire de l’Inquisition, Galilée avait raison. Bien que clairement réfuté par l’Église catholique romaine, l’héliocentrisme est un fait indéniable, contre lequel l’Autorité ne peut rien.
L’héliocentrisme n’obéit pas à la volonté de l’Autorité et de son jugement. Mauvaise nouvelle pour l’Église, et par comparaison pour toute Autorité qui abuse de son pouvoir, et qui perd la maîtrise des domaines qu’elle croyait pouvoir diriger.
LORSQUE LA VÉRITÉ DES FAITS EST ÉTABLIE , ELLE N’APPARTIENT PLUS À L’AUTORITÉ
Et cela quel que soit LE JUGEMENT – DU TRIBUNAL DE L’AUTORITÉ. Qui aurait l’idée d’aller à l’Église pour faire ratifier, aujourd’hui, le système solaire ? Il y a d’autres entités qui ont repris ce domaine, enseignent les étoiles et décernent des diplômes. L’Église a perdu l’ « AUTORITÉ » de ce domaine.
Le système démocratique suisse fonctionne en vase clos. Il réélit périodiquement ses gardiens du temple et repart pour un fonctionnement sans surprise de 4 ans. Je ne vais pas donner un cours d’éducation civique, mais vous savez que, comme dans tous les systèmes électoraux, la première fonction d’un renouvellement, c’est d’assurer la pérennité du système nourricier de ses élus.
Le système se doit de se protéger de tout changement, même mineur. Je dois reconnaître que c’est extrêmement bien fait et les « outsiders » éventuels n’ont pratiquement aucune chance d’apporter du sang frais.
Cependant, notre « congrégation du Saint-Office PUBLIQUE« , ici appelé « élus de la démocratie« , a un talon d’Achille dont elle n’a pas encore saisi la vulnérabilité.
LA TERRE EST RONDE ET LE RESTERA
Rappelez-vous, en 1633 – le Saint-Office, tribunal de l’Autorité, juge « souverainement » et condamne Galilée qui affirme que la TERRE TOURNE sur elle-même et qu’elle n’est pas le centre de l’univers. Cette représentation du monde est – fondamentalement – contraire aux dogmes de l’ AUTORITÉ dont dépend le Saint-Office.
Aujourd’hui encore, le jugement est quelque chose de difficile et les erreurs de jugement sont très – trop – nombreuses. L’AUTORITÉ, malgré son obstination remarquable, n’a – toujours – pas compris, que son POUVOIR ne permettra JAMAIS à son jugement de l’emporter CONTRE la réalité DES FAITS.
LA RÉALITÉ DES FAITS FINIT TOUJOURS PAR L’EMPORTER
Le JUGEMENT DOGMATIQUE est un abus de pouvoir qui ne l’emporte souvent qu’à court terme grâce à un pouvoir coercitif « souverain ». Notre système majoritaire qui se mêle de tout, n’a rien appris de la leçon de Galilée.
En 1981, Jean-Paul II – nouveau chef de l’Église – nomme une commission d’étude, composée d’historiens, de savants et de théologiens, qui remet ses conclusions à l’Académie pontificale des sciences concernant le jugement de 1633.
En 1992 – 359 ans plus tard – l’Église RECONNAÎT DES ERREURS dans son jugement. Elle abandonne le monopole de la régence du système solaire.
Si l’Église ne se mêle plus de l’organisation du système solaire, il devrait en être de même pour l’Autorité de notre démocratie dans un nombre de domaines dans lesquels elle n’a AUCUNE compétence. Hélas, en attendant, elle abuse de son pouvoir coercitif, pour imposer son DOGME.
Pendant ces 359 ans de coercition dogmatique, participer aux autres décisions du culte de ce système nous aurait rendu complices. Par contre, en sachant que le Pape ne pouvait excommunier que ses pratiquants, il était possible d’être responsable de cette liberté d’agir et de penser différemment en tolérant ceux qui continueraient d’aller à son Église, sans pour autant y aller soi-même.
- LE VIRUS A ÉTÉ UN MENSONGE.
- LE CONFINEMENT UNE HONTE.
- LE VACCIN UN ABUS DE POUVOIR.
Nous n’allons pas attendre 359 ans, la repentance – éventuelle – de nos Autorités. Cela ne nous servira à rien, surtout pas à légitimer, à posteriori, une quelconque capacité de décision. Nous allons assumer notre indépendance par la responsabilité de nos CHOIX et de notre JUGEMENT.
Ils nous sont PERSONNELS et vont le rester.
LA RÉALITÉ DES FAITS A TOUJOURS RAISON
L’incapacité de voir la limite de ses propres dogmes, malmenés par le changement, n’est pas limitée uniquement au Saint-Office et à la démocratie. On a vu comment KODAK – qui a inventé le premier appareil de photo numérique – a fait l’ ERREUR DE JUGEMENT de ne pas y croire. KODAK avait le monopole de la pellicule, il a « jugé », en considérant à tort son monopole, qu’il n’y avait pas de place pour un concurrent.
À la seule différence près, mais elle est de taille, c’est que lorsque les seuils au-delà desquels le système a perdu sa légitimité, il doit permettre un ticket de sortie.

QU’EST CE QUI EMPÊCHE D’AVOIR D’AUTRES TYPES DE SOLUTIONS
- d’ HABITAT
- de SOINS
- d’ ÉDUCATION,
- de RETRAITES,
- de SYSTÈMES de DÉCISIONS (en remplacement du vote majoritaire),
- de RELATIONS SOCIALES, etc
- en Suisse … et AILLEURS ?
ASSUMER LES RESPONSABILITÉS DE SES PROPRES CHOIX.
La réponse est TOUJOURS la MÊME, y compris lorsque vous changez le domaine de référence. Elle va vous ÉTONNER. Elle ne peut se faire dans le même système. C’est la raison pour laquelle, nous devons reconnaître le droit (même à une très faible minorité) d’avoir ses propres solutions et de les vivre. Elle doit pouvoir le faire pleinement en dehors des dogmes de son Autorité « majoritaire ».
C’est ce que j’appelle un ticket de sortie.
UN TICKET DE SORTIE
LA SUITE DU TEXTE DANS L’ARTICLE SUIVANT…..