LE POING DANS LA GUEULE DE 2023

© Engin Akyurt – À QUI FAITES-VOUS ENCORE CONFIANCE ?

2023 – LA FIN D’UN MONDE ILLUSOIRE

En 2023, c’est devenu clair, pour beaucoup d’entre nous, dans beaucoup de domaines différents. Cela ne peut pas continuer de cette façon. À vrai dire, cela ne continuera tout simplement pas. Nous avons compris qu’on ne recollerait pas les morceaux de la société et certainement plus jamais de la même manière.

La politique, la finance, la justice, la presse, la médecine ont perdu leur aura, une grande partie de leur crédibilité. Le respect et la confiance qu’on avait placés en elles ont été trahis. Nous ne retrouverons jamais l’état d’avant. Comme pour le lait, l’état s’est modifié, il est caillé. Nous devons fabriquer de nouveaux outils.

À QUI FAIRE CONFIANCE ?

La confiance est une chaîne. L’enseignement en général, celui donné par les parents, celui donné par nos écoles supérieures, est le fondement de cette confiance. Il est confronté à un jugement d’efficacité. S’il n’y a pas de changements radicaux dans notre manière d’enseigner, d’autres personnes, d’autres pays, d’autres cultures se chargeront de remplacer notre « élite » par leurs citoyens.

Nous avons côtoyé de nouveaux dentistes et médecins sur notre île. Ils nous ont reçus, traités humainement, expliqué des aspects auxquels nous ne nous attendions pas. Nous avons eu des connaissances, reçu des prestations, que nous croyions à tort exclusivement réservé à notre « élite », diplômés de nos écoles d’ »élites », possédant une culture et des moyens d’ »élites ». Nous avions tort. Cela nous a étonnés, tout comme la légèreté du système.

La chaîne s’enclenche. Leur système ne distribue pas des médicaments vendus par boîte entière (que personne ici n’irait acheter) mais par pilule à l’unité que l’hôpital ou l’infirmière, sur recommandation du médecin, coupe dans une plaquette, et vous remet avant que vous partiez.

Vous avez besoin de 4 pilules ? Vous recevez 4 pilules et vous payez 4 pilules. La médecine n’est pas un commerce. Elle doit créer avant tout de la confiance. Comment créer cette confiance ? En revenant aux bases de l’engagement. Le médecin travaille sur mandat et non selon un contrat commercial.

Le mandat, c’est lorsque après une opération délicate, la chirurgienne téléphone personnellement à la patiente pour s’enquérir de ses nouvelles. Je ne sais pas si un chirurgien vous a déjà téléphoné, en personne, après une intervention, moi jamais.

Le mandat, c’est lorsque le médecin s’assoit contre le mur dans la chambre du patient qui a pris une décision personnelle hors du commun.

Le mandat, c’est lorsque le dentiste ne court pas après les fausses caries et explique comment la mâchoire vieillit.

La chaîne continue. Comme vous pensez être dans un monde magique, vous croisez une patiente qui ne peut pas s’offrir une opération basique qui lui changerait la vie. Alors, vous la lui offrez. Naturellement. Sans frais administratifs, sans règlement fédéraux, sans chichi. Le résultat est effectif. Vous comprenez alors que le seul dépassement budgétaire de la construction neuve du dernier hôpital suisse, couplé avec des frais administratifs exorbitants, permettraient le traitement de centaines de patients. Un résultat effectif.

L’enseignement et le système médical actuel suisse permettent de payer la lourdeur de leurs infrastructures. Mais ils ne concourent pas à une amélioration des soins. Expériences vécues. Ils attirent les mouches – certaines excellentes – alléchées par les honoraires, qui s’y collent, empêchant le système d’améliorer ses performances.

Il a perdu l’essentiel. La C O N F I A N C E.

Nous devons créer de nouvelles et de meilleures conditions de vie en société dans laquelle la CONFIANCE s’entraîne et s’acquiert.

NOUS DEVONS CRÉER LES BASES DE NOUVELLES RELATIONS SOCIÉTALES

2024 – UNE ANNÉE DE RÉORGANISATION PROFONDE

2024 sera une année charnière. La période de notre apathie actuelle, de notre politique toxique et de notre incompétence à être indépendant viendra à échéance. En 2024, le système politique sera profondément remanié et nous subirons des réalignements radicaux. En 2024, des changements profonds dans l’administration et les valeurs des contributions sociales, nous mèneront dans un territoire entièrement nouveau et innovant.

Tout cela n’est plus tenable. La méfiance générale d’une grande partie de la population à l’égard de la classe dirigeante, amène – et c’est un bon signe – à un réexamen général des conditions de cohabitation sociale.

Si tout a BASCULÉ EN 4 ANS, toute la reconstruction reste à faire.

ÉTABLISSONS UNE NOUVELLE RELATION DE CONFIANCE DURABLE

Comment faire désormais pour choisir votre médecin ou votre dentiste ? Par comparaison des titres universitaires ? Par hasard ? Par habitude ? Sur recommandation ?

Et comment choisir cette recommandation ? PAR CONFIANCE.

Quel est ce lien de confiance que vous avez avec la personne qui vous recommande son praticien ? Comment avez-vous établi ce lien ? Malgré tout, avez-vous toujours le libre arbitre ? Ce lien est-il compatible avec les limitations imposées par la LAMAL ?

IL N’Y A PAS DE CHOIX SANS LIBERTÉ DE CHOIX

Je vais vous parler d’un projet d’habitat collectif (nom qui résonne faux, mais que je vais utiliser faute de mieux momentanément) couplé avec un contrat social. Pour le dire différemment, c’est un contrat de confiance – interactif – permettant de créer à nouveau une base solide de relations sociales dans le cadre d’un bâtiment collectif.

L’UNITÉ – DUAL KEY – QUE J’AI VISITÉ

LA CONFIANCE, C’EST COMME UN MUSCLE, CA S’ENTRAÎNE

Je reprends les plans d’un objet existant, (dans la réalisation duquel je n’ai absolument rien à voir), comme base illustrative. Puis je vous proposerai ma vision personnelle à travers mon propre projet.

Ci-dessus la « DUAL KEY UNIT » dont j’ai déjà parlé ICI, et que j’ai pu visiter dernièrement.

Cette unité d’habitation est composée de deux parties distinctes, aux surfaces et aménagements différents, ayant chacune une autonomie et une indépendance complète tout en partageant la même porte palière.

Grace au « FOYER » qui permet la distribution entre les 2 unités indépendantes, tout en gardant une certaine cohésion en partageant la même entrée palière. C’est le début d’une autre façon d’habiter. Cela peut paraître futile a priori, mais ne l’est pas si les résidents des 2 unités se sont choisis et se font CONFIANCE.

ENTRÉE RÉELLE – EN CONSTRUCTION – DE L’UNITÉ DUAL KEY

Quelle est la réelle importance de cette entrée, première étape d’une autre manière de faire les choses ? Certainement plusieurs milliers de francs (suisses) d’économie par mois. Mais pas uniquement. C’est un changement d’état d’esprit.

IMAGINEZ QU’ON VALORISE L’ÉCHANGE SOCIAL – HUMAN FIRST

• Un couple avec de petits enfants accueille une étudiante étrangère dans le studio contre quelques heures de babysitting et d’échanges linguistiques avec la famille.
• Les enfants grandissent et les grands-parents âgés viennent occuper le studio, car marcher devient plus difficile. Ils partagent la vie des préadolescents.
• Un des grands-parents décède, l’aide s’équilibre. On fait les courses de la famille entière, la grand-maman fait la cuisine.
• La fille se marie et déménage, la grand-maman occupe la chambre de la fille, le fils en partie support de famille prend le studio.
• Quelques années plus tard, la grand-maman est décédée, les parents prennent le studio, la famille du fils occupe l’appartement avec leurs enfants en bas âge.

L’UNITÉ – DUAL KEY – QUE J’AI VISITÉ – UTILISÉ COMME MODÈLE DE RÉFÉRENCE

C’est un peu théorique et cela ne se passera pas toujours comme ça (quoique). Ce premier exemple est certes bancal (image d’un appartement de mon île et exemple d’utilisation de notre culture européenne). Mais l’exemple est RÉALISTE, car il a été construit.

UNE SEULE PORTE SUPPLÉMENTAIRE et un mur mitoyen dont l’isolation a été renforcée permettent de nouveaux rapports de vie sociale. Ce qui permettra de sortir du cercle vicieux de la femme qui doit travailler à plein temps uniquement pour payer la garde de ses enfants, de la mise en home d’un aïeul, etc.

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IMAGINEZ ce qu’on pourrait faire si au lieu d’UNE SEULE PORTE SUPPLÉMENTAIRE, l’APPARTEMENT ENTIER était conçu sur ce même principe d’entraide sociale.

Si vous avez encore un peu de place dans vos folles envies, IMAGINEZ ce qu’on pourrait faire si au lieu d’UN APPARTEMENT, l’IMMEUBLE ENTIER était conçu sur ce même principe d’entraide sociale.

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Bienvenue dans un nouveau modèle sociétal intégré au bâtiment J E S S E L.

J E S S E L avec son contrat social HUMAN FIRST

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