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TRAVAIL À DISTANCE – LA PÉRIODE PIONNIÈRE – 2010 – 2020 – YAM INVEST

TRAVAIL À DISTANCE – LA PÉRIODE PIONNIÈRE – 2010 – 2020

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Un « bureau » temporaire au Laos

SE LIBÉRER DU BUREAU – UN ACCOUCHEMENT DOULOUREUX

Le monde est en train de changer et durant les 10 ans qui suivent, les logiciels, les transmissions téléphoniques, l’arrivée d’internet à haut débit vont bouleverser les habitudes et les schémas de travail.

JE PARS M’EXPATRIER TRÈS LOIN

En novembre 2011, pour des raisons personnelles liées aux études de ma fille, mon départ définitif de la Suisse devient réel. Après avoir visité et comparé une cinquantaine de pays, je deviens un « Suisse de l’étranger » et pars m’établir en Asie du Sud-Est.

Ma première expérience de travail à l’étranger, je l’ai eue à 19 ans, lorsque seul, j’ai trouvé une place de moniteur de ski en Norvège. Quelques – nombreuses années plus tard – à mon compte depuis toujours, avec un métier plus rémunérateur et de très nombreux voyages au bout du monde, rien qui ne me paraît sortir de l’ordinaire lorsque je m’expatrie.

CE QUE JE FAIS JUSTE – PAR HASARD

J’ai déjà un métier, des clients et je pars pour jouir d’un cadre de vie exceptionnel que j’ai choisi pour les 10 prochaines années de vie professionnelle.

Lorsque je pars, ce n’est pas contre quelque chose (la société de consommation), ni pour prouver quelque chose (l’esprit backpacker), mais pour vivre dans un climat choisi. Il fait 26°C toute l’année, l’eau a 26°C toute l’année, mais surtout le climat social y est excellent.

Sans m’en rendre compte tout de suite, je subis un choc salutaire et salvateur. Aujourd’hui, je me demande ce que je serais devenu si j’avais fini ma vie professionnelle dans mes bureaux suisses.

LA TOUTE PREMIÈRE LEÇON

On reproche au travail à distance de couper les gens de leur entourage et de perdre le « fameux contact » de la machine à café. Ici, c’est tout le contraire qui se passe. Malgré la grandeur de la ville, je n’y rencontre aucun citoyen suisse. Personne ne parle français et même lorsqu’on me demande quelle langue je parle, les gens – souvent – ne savent pas que le français est une langue et qu’elle est parlée quelque part.

Grande leçon de modestie. J’en ai fait un texte que vous pouvez trouver ici.

Les gens sont très chaleureux, ouverts et des hôtes accueillants. Ils sont très tolérants et personne ne se soucie de ce que je fais, ni pourquoi je suis là. Et c’est tant mieux. Je sors tous les jours pour manger – c’est l’Asie – et les différents « stands » offrent une richesse de repas, dans une large plage horaire inconnue en Suisse.

Même s’il me faut plusieurs jours pour remplacer mon pommeau de douche ou que le cirage se trouve sur les rayons de la nourriture, je me considère en camp d’éclaireur.

La première leçon est que les relations sociales du travail peuvent être remplacées par des relations sociales des habitants, même – et surtout – si je ne leur parle pas de mon travail. Et c’est tout bénéfice.

AVANT LA PANDÉMIE, PENDANT 10 ANS, JE VIS DÉJÀ À 100% DE MON TRAVAIL DE NOMADE

Télétravail – mot utilisé en français – est trop restrictif et limite souvent l’activité au « clavier ».

Remote work – expression adoptée en anglais – (travail à distance) – est déjà nettement meilleure et s’applique aussi bien à quelqu’un qui travaille depuis sa caravane au camping de Portalban ou Cudrefin que depuis les bureaux de sa société à Hong-Kong.

Travail nomade me paraît une meilleure définition pour deux raisons.

Lorsqu’on part vivre à l’étranger, qu’on y prend goût, le travail s’effectue – sans que personne ne s’en rende compte – depuis l’endroit où l’on est. Ainsi, j’ai reçu des appels téléphoniques – sur ma ligne professionnelle déviée – aux quatre coins du monde et j’ai envoyé mes dossiers réalisés depuis les endroits les plus improbables. L’endroit où l’on vit n’est plus unique, ni statique.

La seconde, peut-être la plus importante, est liée au reste de la vie. Je vis une grande partie de l’année en Asie, mais le reste se passe avec deux valises. Ce qui me permet de vivre et de travailler lorsque je suis en voyage, sans aucune interférence. C’est ce que je considère comme le nomadisme.

Vivre là où nous mènent les expériences de la vie, tout en « travaillant » de façon continue pour une autre entité. On change le paradigme de la relation de la place de travail-domicile qui imposait au second de se trouver à proximité du premier. C’est terminé. Vous vivez d’abord, et vous y travaillez ensuite.

C’était mon rêve. Il se réalise pleinement pendant 10 ans avant qu’arrive la pandémie. Ce changement de paradigme a bouleversé ma vie et la vision que je me faisais du monde.

Ma manière de voir les choses que je vais vous faire partager – avec le projet JESSEL – est la raison de ce blog.