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TRAVAIL À DISTANCE – CONFINEMENT COVIT – AUTOMNE 2020 – LE POINT DE BASCULE – YAM INVEST

TRAVAIL À DISTANCE – CONFINEMENT COVIT – AUTOMNE 2020 – LE POINT DE BASCULE

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LES AUTORITÉS VONT SE TIRER – SANS VRAIMENT S’EN RENDRE COMPTE – UNE BALLE DANS LE PIED

En une seule décision, prise dans l’urgence, elles vont ACCRÉDITER LE TRAVAIL À DISTANCE.

On est en octobre 2020 et Madame la Ministre française du Travail est en train d’établir un couvre-feu.

« Le télétravail n’est pas une option » mais une « obligation », annonce Élisabeth Borne, à Paris, le 29 octobre 2020, lorsqu’elle durcit le ton sur la question du télétravail. « Le temps du travail effectué en télétravail est porté à 100% ». 

Le ministère du Travail ne laisse aucune autre option et indique que ne pas respecter la nouvelle règle sur le télétravail « expose l’employeur à une sanction civile ou pénale »

On ne fait pas différemment (lire : mieux) en Suisse ou ailleurs dans le monde. Du jour au lendemain, on va s’en rendre compte un peu plus tard, les Autorités ont créé un second système de travail, parallèle au premier.

Ces deux systèmes sont concurrents et le second va probablement rapidement rendre obsolète le système existant.

KODAK dans une situation comparable de monopole avait également eu l’opportunité d’être un pionnier et changer complètement son système. Il avait été le premier à breveter un appareil photo sans pellicule. Mais n’avait jamais commercialisé ce brevet.

La raison est simple. La solution à un problème ne vient JAMAIS de celui qui l’a créé.

LE CONFINEMENT VIENT DE BRISER LES PROPRES MONOPOLES DE L’AUTORITÉ

Les Autorités viennent de donner le ticket de sortie de leur système monopolistique à des personnes qui n’attendaient que ça. Évidemment, tout ne va pas se passer dans le calme et la bonne humeur, la franche camaraderie et la reconnaissance mutuelle.

Mais en accréditant le travail à distance, certainement sans s’en rendre compte, elles mettent un terme non seulement à un type de relation avec le poste de travail, mais plus globalement à un « fait » de société.

TRAVAIL À DISTANCE…

Que s’est-il passé ? Dans une première étape, les travailleurs ont tous dû faire preuve de capacités d’adaptations en modifiant, quasi du jour au lendemain, une routine que l’on croyait immuable et ancrée dans notre vie. Ce n’était pas encore du travail à distance, mais ça allait permettre – à blanc – d’y penser fortement, car non seulement encouragé, voire obligatoire, mais imposé par les Autorités avec des moyens coercitifs forts. Du jamais vu.

Nous avons subi un choc, et pour certains d’en nous, suffisamment violent pour remettre en cause nos façons de vivre. Nous nous sommes aperçus que c’était possible et avons enfin pu envisager une autre manière de vivre.

Il y a eu – bien sûr et comme toujours – des injustices flagrantes (les infirmières, les pompiers, etc.). Ce n’a pas été rose de se retrouver en appartement, choisi avant tout en fonction de la proximité de son travail. L’absence des transports en commun nous ont fait économiser en moyenne entre 30 et 50 minutes chaque jour. Mais faute d’avoir pu prévoir un endroit de travail adéquat et créer un cercle de relations hors de son travail, les échanges quotidiens, par Zoom ou WhatsApp, avec ses collèges ont perdu de leur authenticité, et n’ont vite plus suffi.

Dans une deuxième étape, nous avons pris conscience que l’activité pour laquelle on se levait tous les jours pouvait être remise en cause. Une large part, devenant vide de sens, allait devoir être modifiée profondément pour retrouver notre adhésion.

Très vite, dans une troisième étape, nous avons pensé habitat, mode de vivre, coût et charges, aménagement et confort hors du travail. Bref qualité pratique de la vie.

La quatrième étape fut certainement celles des personnes proches. Non seulement la famille et les amis, mais le voisin, sa femme handicapée, ses neveux privés de visas, le marchand du coin, les infirmières qu’on s’est mis à applaudir et qui ont pris soudainement une valeur dans notre vie, car ils étaient le rayon de soleil, naturels, de nos jours de confinement.

La cinquième étape a été celle de l’aide naturelle, le bénévolat « par défaut » découvert par hasard, mais très souvent par un besoin urgent ou vital, non prévu par « nos services sociaux » trop focalisés à suivre leurs procédures. Ce manque de réaction, spontanée et humaine, a été – très assurément – la goutte de trop.

Nous avons pris du recul. Le temps, mais surtout le choc du confinement, nous ont fait faire le point de la situation. Chacun de notre côté d’abord, puis petit à petit en en parlant autour de nous, nous nous sommes rendus compte que c’était le moment de prévoir autre chose, un plan B, puis de le mettre en place. Lorsque nous avons réalisé ce qui se passait, nous avons pris la décision d’envisager autrement notre PROJET DE VIE.

… DISTANCE FACE AU TRAVAIL

Tout s’est enchaîné. La mise en place, soudaine et obligatoire, du travail à distance a changé plus que le simple trajet jusqu’au poste de travail, mais aussi nous a fait prendre de la distance par rapport à notre travail.

Nous avons vu que des réformes profondes, de structure étaient possibles et furieusement nécessaires. Par défaut et par dépit, nous nous les sommes appropriées et nous les avons rendues efficaces, en quelques mois, grâce à une véritable révolution de nos priorités et de nos mentalités à peine envisageables quelques mois plus tôt.

C’est un changement structurel plus profond des priorités sociétales. Ce qu’on va appeler la « grande démission » (great resignation) a montré qu’on ne placerait plus les mêmes priorités entre la vie professionnelle et privée. Il fallait retrouver un nouvel équilibre impérativement.

C’est ce que j’ai appelé dans un article précédent la LIMITE D’ÉLASTICITÉ en la comparant avec celle que l’on trouve chez les matériaux. Nous n’avons pas pu reprendre le rôle, la fonction ni l’enchaînement habituels des tâches usuelles. Nous n’allons pas revenir en arrière.

Ce que personne n’avait prévu, c’est l’envergure de ce changement. Sans pouvoir reprendre notre ancien style de vie, il va le modifier radicalement, en profondeur et sur le long terme. Nous allons vivre une mutation sociétale qui ne se limitera pas au travail.

L’arrivée de l’accréditation du travail à distance et sa soudaine mise en place en quelques jours vont bousculer, notablement, l’organisation sociétale jusqu’à diminuer l’emprise des politiciens qui jouent ici leurs dernières cartouches. Un nouveau rapport au travail vient de naître.

Les Autorités pensent tout d’abord qu’une modification des lois et des réglementations du travail va suffire. À tort, car un ancien système qui a créé le problème ne pourra JAMAIS être celui qui fournira sa solution, même s’il la possède. Rappelez-vous encore une fois KODAK.

Le mouvement échappe aux cases traditionnelles. L’histoire n’est pas écrite. C’est à nous de le faire.

Comme tout le monde, les créateurs du concept J E S S E L l’ont également pris de plein fouet. Mais pas du tout pour les mêmes raisons. Ceci a fortifié notre conviction qu’il y a quelque chose à faire, et que nous allons le faire.