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SE METTRE À TABLE – YAM INVEST

SE METTRE À TABLE

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SANS METTRE LES PIEDS DANS LE PLAT

@une grande maison du meuble suédoise

PRENDRE CONGÉ DU MONDE POLITICO-MÉDIATIQUE

Les politiciens et les médias survivent grâce à la pensée à court terme et à la mode. Ils ont montré leurs limites. Tant les uns que les autres ont failli à leur devoir de contribuer à l’amélioration du sort des gens. Les statistiques le prouvent. Ils perdent tous les deux leur crédibilité. La très grande majorité des gens sont fatigués des processus politiques et de leur retransmission par les médias. Même les donateurs se retirent de l’aide qu’ils fournissent aux partis face à l’échec régulier et persistant à favoriser l’intérêt public.

Face à ce constat, de nombreuses organisations ont pris le relais. Elles développent des solutions autonomes pour résoudre les problèmes sociaux. Elles se veulent innovatrices et au-dessus de la mêlée. Elles sont non partisanes, le contrepoids de bon sens et elles sont capables de réformes en profondeur dans leurs domaines. Je pense souvent aux Restaurants du Cœur qui n’ont été ni égalés, ni réellement remplacés par des solutions des autorités politiques. Le problème reste entier.

Aujourd’hui, ce sont les médias mainstream qui sont en train de tout perdre. Si vous cherchez quelqu’un qui vous traite comme des adultes, qui vous apporte d’autres visions, avec plus d’honnêteté, moins de censure, pas de guides entre lesquels doit se tenir son discours, un débat franc, pas de rhétorique inutile, c’est possible. Il faut chercher votre vérité dans des nouveaux chroniqueurs. Ils n’ont pas d’infrastructure, ne font pas de publicité, mais se permettent de parler de sujets dérangeants, de poser des questions pertinentes en toute liberté de ton.

Ce qui est valable pour les médias, l’est également dans beaucoup de domaines. Parions sur ces entrepreneurs qui existent dans le monde entier et qui dans leur coin vont apporter une nouvelle médecine, école ou manière de vivre.

Face à l’obsolescence des appartements abordables, JESSEL veut changer la façon d’habiter en apportant d’autres EXPÉRIENCES D’HABITER.

Commençons par l’indispensable, l’universel et le quotidien concret. Qu’est-ce qui est quotidien à tout le monde, indispensable et fédérateur ?

MANGER : LA TOUTE PREMIÈRE MODIFICATION

JESSEL a une politique de tables d’hôtes (et de cuisines) issue de mon expérience personnelle. Le bâtiment a (dans sa configuration de base) 24 cuisines rigoureusement semblables de 6 éléments chacune, quelle que soit la grandeur de l’appartement. Ce choix peut paraître étrange. En réalité, il ne l’est pas si l’on considère l’utilisation d’une cuisine.

JESSEL n’a pas de studio, c’est-à-dire de local servant en même temps à tout, mais propre à rien. La cuisine se trouve toujours dans un local repas-séjour séparé par une porte d’une chambre.

Le choix de l’unicité est le résultat d’un constat. La marge de variables est faible. Peu importe la cuisine, il faudra un frigo, un évier, une machine à laver la vaisselle, un ou deux fours, des plaques chauffantes et une hotte.

La répétition des mêmes cuisines diminue les prix de revient, facilite une mutation entre les différents appartements et surtout l’optimisation de toutes les cuisines lorsqu’on décide d’une amélioration.

JESSEL a également une 25ème cuisine, indépendante et disponible en tout temps. Elle est commune à tous les appartements. Mais la cuisine, ce n’est pas uniquement la nourriture, mais l’échange qu’elle crée.

DE NOUVELLES EXPÉRIENCES DE RENCONTRES, D’ÉCHANGES ET DE PARTAGE

MANGER PEUT PARAÎTRE ÉTRANGE POUR QUI N’EST PAS DE LA MÊME CULTURE

Comment mange-t-on, que mange-t-on, de quelle manière ? Ces choix ne sont pas anodins. Sachez d’abord que cuisiner n’est pas mon truc, ne l’a jamais été et a peu de chance de l’être un jour. Par contre, l’EXPÉRIENCE établie autour d’une table est importante. Je l’apprends très vite.

EXPÉRIENCE : À 19 ans, vivant en Norvège, je suis invité dans une famille pour partager un repas. Comme en Suisse, je remercie et félicite la cuisinière, car c’était très bon. À la sortie du repas, je me fais insulter par la jeune fille qui m’a invité. Effectivement, j’apprends qu’on ne remercie pas sur la qualité (qui par définition est bonne) mais sur le fait d’avoir eu de la nourriture. Là est le vrai don. TAKK FOR MATEN. Merci pour la nourriture.

EXPÉRIENCE : Ce qui n’est absolument pas le cas plus tard, lorsque, de retour en Suisse, je participe, bénévolement, à plusieurs « repas pour tous ». Ces repas qui consistent pour une commune à organiser à Noël un repas en commun dans une salle de gymnastique ou communale en allant chercher les personnes de la commune étant seules pour passer cette soirée. La cuisine est faite par un cuisinier professionnel qui organise – souvent très bien – un menu grâce aux dons de nourriture reçus des magasins de la commune. L’importance n’est ni dans la qualité, ni dans la quantité de la nourriture. L’importance est dans l’intention, dans l’accueil et dans les échanges.

EXPÉRIENCE : Lorsque pour la première fois, je suis invité dans une famille de la haute société, mon origine jurassienne est mise à mal. On me présente un dessert glacé posé sur une serviette, pour qu’il ne glisse pas du plateau, probablement en argent. L’importance est le partage de la bonne éducation.

EXPÉRIENCE : Sans entrer dans des visions philosophiques, j’ai également apprécié la cuisine casher lors d’un voyage en Israël il y a plus de 40 ans, des cuisines au curry avec ma fille au Sri Lanka, halal, sans porc et sans alcool, où l’on ne partage pas les couverts, asiatique de mon île depuis 12 ans quasi sans sucre, sans café, sans beurre ni crème, mais épicée, voire très épicée.

EXPÉRIENCE : J’ai appris très vite à manger avec les doigts comme tous les gamins. Puis, on me l’a interdit, (comme pour tous les gamins) selon les règles de la bienséance. Sauf que manger avec les doigts fait aussi partie de la bienséance, au-delà des frites chez MacDo, ou des popcorns au cinéma. Un ami africain me l’a rappelé lors de nos études lorsque qu’il nous a fait à manger. Ici, en Asie, certaines personnes ne mangent qu’avec les doigts, même au restaurant.

EXPÉRIENCE : D’autres expériences se sont succédé qui sont toujours très enrichissantes. J’ai suivi des cours de cuisine au Laos, au Cambodge. J’ai été surpris par les steaks en Colombie, les sauces en Thaïlande et au Vietnam.

EXPÉRIENCE : J’ai aussi compris le respect des allergies, qui peuvent empoisonner la vie, au propre et au figuré. Le corps rejette aussi certains aliments ou combinaisons d’aliments. Au contraire, il vous fera faire un détour pour un dessert ou un mélange très précis et très personnel.

EXPÉRIENCE : cuisines extérieures aménagées – exemples illustratifs

HISTOIRE DES EXPÉRIENCES CUISINES ET TABLES D’HÔTES

EXPÉRIENCE : Je ne fais pas la cuisine, je ne l’ai quasi jamais faite. Pour plusieurs raisons, dont la première est que sur mon île ce n’est pas une coutume. Ici tout le monde sort pour manger. La nourriture dans la rue est extrêmement diverse, bien faite et c’est comme un buffet. En déambulant, vous faites votre propre menu. Cette cuisine est multiculturelle et donc très diversifiée. Les personnes qui la font, sont de très bons cuisiniers, car c’est leur cuisine.

EXPÉRIENCE : février 2024 – MANGER DEPUIS LA RUE

EXPÉRIENCE : La différence d’habitudes me fait avaler difficilement certains mets traditionnels. Un ami chinois a eu de la peine lors d’un voyage professionnel en Italie de manger des pâtes et du fromage à chaque repas. Lorsque je suis invité, ou que j’invite du monde pour un repas, c’est devenu, ici au bout du monde, très « sportif ».

EXPÉRIENCE : Chaque occasion de repas est différente. Autour d’un feu de camp, lors d’un baptême ou d’un mariage, d’un entretien d’affaires. L’accueil fait la différence. Alors pourquoi pas le provoquer volontairement et créer une possibilité de mieux connaître ses voisins, les amis de ses voisins et de faire connaître à notre tour nos amis à nos voisins. Il existe la fête des voisins, le 21 juin. Participons et faisons-en une occasion répétitive.

EXPÉRIENCE : Faisons également une coutume de la fête pour tous à Noël en s’inspirant des restaurants du cœur. Même si la réunion demande d’être délocalisée hors de l’immeuble JESSEL. Faisons les cookies en interne, puis allons les distribuer à l’externe. Préparons une base du repas à l’interne et participons à la fête organisée par la commune.

EXPÉRIENCE : Les occasions d’échange liées au repas sont innombrables. Faisons-en la base de la liaison entre les résidents. Puis un outil, pour faire connaissance des nouveaux locataires, des occupants du type AIRBNB avant qu’ils se mettent tous les autres résidents à dos.

EXPÉRIENCE : Exploitons cette activité vitale qui est de se nourrir et de partager ce moment pour en faire la porte d’accès à la relation entre les résidents. C’est très facile. Ça ne coûte pas cher et cette politique amène un socle social très ferme. La préparation, l’échange de nourriture, le temps du repas, sont le fondement d’une cohabitation solide. Il faudra améliorer les échéances, les engagements, mais c’est la façon la plus simple d’apprendre à connaître l’autre et à le respecter.

Bon assez discuté. On les fait ces cookies ?

JESSEL c’est un choix de vivre ensemble.

Le premier contact, l’échange de base se fait avec des EXPÉRIENCES.

METTONS-NOUS AUTOUR D’UNE TABLE

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TOUT LE MONDE mange. TOUT LE MONDE a besoin de nourriture.

La nourriture est une excellente manière d’échanger avec TOUT LE MONDE.