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QUELLE EST LA VALEUR DE VOTRE FORMATION ? – YAM INVEST

QUELLE EST LA VALEUR DE VOTRE FORMATION ?

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L’ÉCOLE et SES DIPLÔMES – UN MODÈLE HORS D’USAGE

Hors folklore et vanité, quelle est la valeur de l’éducation que vous avez reçue ?

LA MACHINE À ÉCRIRE FÊTE SES 150 ANS.

La première machine à écrire commerciale a été brevetée, aux États-Unis, il y a 150 ans. Cinq ans plus tard, la « Remington Model one » est produite à large échelle, de quoi révolutionner le secteur de la bureautique et marquer des générations entières.

Cette révolution allait apporter 2 choses :

L’obsolescence du système en place : les « scriptes » perdaient irrévocablement leur emploi.
Une explosion de nouvelles possibilités : le domaine de l’édition explosait

Il en est de même à chaque « révolution ». L’ordinateur personnel, la photo numérique, l’enregistrement du son numérisé, la communication par satellite d’abord, puis par internet. À chaque fois, on note :

L’obsolescence du système en place : des pans entiers perdent irrévocablement leur raison d’être
Une explosion de nouvelles possibilités : des domaines inconnus proposent un potentiel énorme de possibilités inaccessibles au préalable.

C’est lassant, tellement c’est répétitif. C’est navrant, tellement c’est banal.

© Remington N°1 typewriter by Remington & Songs – 1873-1878 – Historical Museum Wisconsin

ÇA S’APPELLE LE CHANGEMENT.

Celui-ci va de plus en plus vite et est de plus en plus global, touchant non seulement les maréchaux-ferrants, producteurs de calèches ou typographes, mais entraînant avec lui – plus ou moins – l’ensemble de la population.

Celle-ci a donc un grand besoin de s’y préparer. C’est même devenu une urgence, une condition de survie. Que remarque-t-on ?

QUELLE A ÉTÉ VOTRE ÉDUCATION ? L’ÉCOLE – UNE BOÎTE À OUTILS OBSOLÈTE.

L’école n’a absolument rien compris. Car la vie qu’elle nous promet et pour laquelle sont faites les études, n’existe pas (n’existe plus, pour les optimistes) et rien ne nous a préparé à la vie réelle, celle que l’on va vivre.

« Le passage du monde scolaire à la vie active, puis vers 30 ans la mise en place d’un projet de carrière à concilier avec le début d’une vie de famille, vers 40 ans le bilan, vers 50 ans le dernier moment pour changer de carrière, vers 60 ans l’approche de la retraite, chaque transition est à risque, car on se sent déstabilisé », analyse Catherine Vasey psychologue à Lausanne.

On pourrait y rajouter, un divorce, une période de chômage, un problème de santé, peut-être un premier deuil ou une période difficile pendant l’adolescence des enfants.

Même année – 1969 – mais on est sur deux planètes au propre et au figuré…

La différence entre ces deux images qui datent de 1969 est saisissante et dramatique. En 1969, dans le monde réel, on marche sur la lune et l’enseignement est à l’image de ces écoliers, hors du temps.

L’éducation ne nous prépare pas à cette évolution. C’est pourtant notre vie RÉELLE qui est en jeu.

Il n’y a pas, aujourd’hui, de VRAIE alternative à notre ÉDUCATION. Prenons l’exemple des études (contre lesquelles nous allons « donner » toute notre jeunesse).

En France, statistiquement, il est plus facile d’obtenir son baccalauréat que de passer son code (théorique) de la route.

Taux de réussite (chiffres de 2018)

Pourtant, ce sont à peu près les mêmes jeunes, à peu près du même âge, à peu près en même temps qui passent les deux épreuves.

Pour se rendre compte de la difficulté du baccalauréat, il faut savoir qu’au cours de l’épreuve du code de la route, 40 questions à choix multiples (QCM) sont posées avec à chaque fois, 2, 3 ou 4 options.

L’apprenti conducteur qui veut décrocher son permis ne doit pas dépasser un maximum de 5 fautes, sur 40 questions (QCM) soit un taux maximum d’échec de 1 question sur 8 ou encore 87.5 % de réussite.

Ce qui veut dire que les critères de réussite de la MENTION TRÈS BIEN au baccalauréat, soit 16/20 ou 80 % de réussite, sont MOINS ÉLEVÉS que les critères du CODE DE LA ROUTE. Peut-on en déduire que le baccalauréat est plus facile que 35 questions sur 40 en QCM ? L’ancien ministre de l’Éducation Luc Ferry affirme, selon Le Monde que « pour ne pas avoir le bac, il faut en faire la demande ».

La vraie question est que l’école nous déforme la réalité et qu’au premier examen « réel » – hors école, hors acquisition de CONNAISSANCES GÉNÉRALES, hors élucubrations philosophiques, mais face à la réalité – confrontés au besoin de résultats chiffrés les jeunes formés à la mode « baccalauréat » échouent.

Malgré 88.3 % de réussite au baccalauréat, les jeunes ne savent pas COMMENT FAIRE, ils n’ont pas d’OUTILS, pas de SOLUTIONS. C’est assez vrai d’ailleurs lorsque ces mêmes jeunes doivent trouver une place après le baccalauréat.

L’école leur a fait croire que son modèle d’apprentissage et les matières du baccalauréat était l’OUTIL. Ils ne sont – même – pas préparés à apprendre, à apprendre comment apprendre et à atteindre un objectif mesurable. L’ÉCOLE leur fournit une boîte à outils OBSOLÈTE. Elle n’est plus valable. On doit IMPÉRATIVEMENT la remplacer.

Grâce à un outil obsolète qui donne – c’est le cas de le dire – un diplôme à tout le monde, personne ne reconnait plus sa valeur.

Il ne viendrait à l’idée de personne – aujourd’hui – d’enseigner un domaine totalement obsolète, tel que la typographie.

Or c’est ce que fait EXACTEMENT l’école. Elle nous enseigne des connaissances qu’elle sait être OBSOLÈTES. Alors qu’il est si facile, puisque l’histoire nous l’a enseigné, d’envisager le changement.

Cédons aux machines et aux outils, ce pour quoi ils sont faits et spécialisons nous dans les domaines où nous sommes – et resterons peut-être – imbattables.

Je me réjouis de penser que l’effort que l’on fournit pendant les 10 à 15 ans de notre vie portent – enfin – sur autre chose que la Deuxième Guerre Punique, le subjonctif imparfait en ancien français du verbe gésir (!) ou Les Frères Karamazov.

L’erreur serait de penser que nous serons soumis aux machines. Personnellement je n’ai pas plus réparé de machine à écrire de ma vie, ou programmé de lignes de codes dans mon ordinateur, que mon arrière-grand-père (Abel vous vous souvenez ?) n’a remplacé de fers à son cheval. On peut tirer profit d’un bien sans dépendre de son fonctionnement.

Il faut des « maréchaux-ferrants » pour cela, et il en faudra toujours. Mais ne devenons pas tous des « maréchaux-ferrants » de nos machines, des « typographes » de nos ordinateurs, des revendeurs de voitures. Il y a mieux à faire qu’à être le SERVICE MAN de nos machines.

INNOVATION SOCIALE – HUMAN FIRST

Concentrons nos – très précieuses – années d’école à apprendre à faire ce pour quoi nous sommes faits.

  • Apprendre, apprendre à apprendre, choisir, établir des priorités
  • Communiquer, négocier, être à l’aise en médiation
  • Faire de sa vie, des expériences, en tirer profit

Les enseignements existent. Il n’y a qu’à les échanger avec les programmes actuels. Cela peut être fait demain. Demain matin même. Et, si le système scolaire ne sait pas s’adapter, passons-nous de lui. Il en va de notre survie.

Une autre façon d’envisager les HOMMES commence par accepter leur diversité en s’adaptant différemment.

C’est l’ÉCOLE la première RESPONSABLE des dégâts et des profondes frustrations.

Les RESPONSABLES DE L’ÉDUCATION sont les premiers responsables des découragements. Et, peut-être qu’en leur facturant les dégâts commis, ils prendront enfin conscience du problème et assumeront leurs responsabilités.

Comme Kodak, ils ont abusé de leur monopole. Comme Kodak ils ont cru qu’ils étaient l’enseignement. Comme Kodak ils n’ont pas voulu innover. Comme Kodak ils ont fait leur temps. Comme Kodak, ils sont condamnés. Comme Kodak ils seront remplacés, car comme Kodak, on va finir par s’en passer.

Si l’école persiste à nous donner uniquement des connaissances et des outils OBSOLÈTES (comme la pellicule), passons-nous de l’école (comme nous nous sommes passés de Kodak). Mais, comme pour KODAK, n’attendons pas que la solution vienne du système en place. Rappelons-nous qu’il n’y trouve AUCUN avantage.

Cette façon de faire est loin d’être isolée ou unique, elle a instauré une INFLATION DES DIPLÔMES sans réelle contrevaleur économique.

Le 25 janvier 2023, le nouveau gouverneur de Pennsylvanie met fin au culte des diplômes. Il a annoncé l’ouverture de milliers d’emplois du gouvernement de Pennsylvanie aux personnes sans diplôme universitaire. En voulant mettre l’accent sur les compétences et l’expérience, les offres d’emploi commenceront par l’expérience équivalente requise au lieu d’un diplôme universitaire, dans la mesure du possible.

Il décide que dorénavant 92 % de tous les emplois ne nécessitent plus un diplôme de quatre ans. Pour les 8 % d’emplois restants, il ordonne d’examiner lesquels pourraient être révisés pour permettre à l’expérience pratique de servir de substitut à un diplôme universitaire.

Les chercheurs ont examiné les offres d’emploi actuelles pour lesquelles ils ont constaté que 67 % d’entre elles exigeaient un diplôme universitaire pour être prises en considération. Mais, ils ont également constaté que seulement 16 % des personnes qui occupaient déjà ce poste étaient diplômés. Toutes ces personnes faisaient-elles un travail pour lequel elles n’étaient pas qualifiées ? Probablement pas.

Monsieur Shapiro, le nouveau gouverneur, a déclaré que « Chaque Pennsylvanien devrait pouvoir décider de ce qui est le mieux pour lui – qu’il veuille aller à l’université ou entrer directement dans la vie active – et non pas que l’on décide pour lui ». Il n’est nul besoin d’envoyer tout le monde à l’université pour qu’ils réussissent.

LE COÛT DE VOTRE ÉDUCATION ?

Sa proposition veut lutter contre « l’inflation des diplômes » aux États-Unis. Car avec les diplômes viennent les coûts. Donc commençons par les coûts. Quel type de travail facturez-vous ? Un travail AVEC ou SANS diplôme ? Ce diplôme est-il indispensable pour pratiquer l’activité que vous facturez ? Ou bien fait-il partie du problème de l’inflation des diplômes ?

INFLATION DES DIPLÔMES = INFLATION DES DETTES

Plus de 43 millions d’Américains ont des prêts étudiants à rembourser. Le montant total de la dette des étudiants était évalué à € 560 milliards en 2007. Il a été multiplié par trois en quinze ans. Il atteint € 1’656 milliards, selon les statistiques publiées par la Data Éducation Initiative le 10 février 2023.

Si 70 % des étudiants américains s’endettent pour financer leurs études, il faut savoir que 60 % des étudiants endettés ne remboursent leur emprunt qu’entre leur 40 et 50 ans. Seuls environ 2 % et 3 % ne remboursent pas leur prêt étudiant.

Ces dettes influencent la manière dont les Américains dépensent et construisent leur vie professionnelle. Ils retardent l’accès à la propriété, mais aussi l’âge du mariage, de l’arrivée des enfants et même de la retraite.

Elles peuvent pousser les étudiants/emprunteurs à choisir des emplois bien payés, mais peu satisfaisants intellectuellement et ainsi favoriser les comportements non satisfaisants dans le domaine professionnel.

Il est temps de révolutionner les mentalités.

QUEL EST LE RAPPORT DIRECT ENTRE UN DIPLÔME ET LA VALEUR DE VOTRE TRAVAIL ?

Un article non édité de mon ancien bloc parlait du problème en France où il est plus facile d’obtenir une mention au baccalauréat qu’un permis de conduire. Statistiquement véridique, et où je conseillais d’engager du personnel sur la base de l’obtention du permis plutôt que du baccalauréat.

Cet aspect a été plus finement traité dans l’article que je vous conseille de lire de M. Philippe Silberzahn ici.

« Les six familles professionnelles les plus en tension, soit 90 000 postes, sont des métiers de l’industrie et de la construction. Les aides à domicile et aides ménagères, les infirmiers et sages-femmes, les aides-soignants et les professions paramédicales sont également en forte tension. Même si les causes sont multiples, ces tensions sont en grande partie le produit du modèle mental français de l’éducation, obsédé par le diplôme et l’abstraction. »

Le diplôme est une obsession coûteuse en temps et en moyens pour un résultat – hélas – loin d’être garanti.

Je vous propose la suite – économique – dans un prochain article.