FIXEZ UNE NOTE DE QUALITÉ
DONNER « UNE NOTE DE QUALITÉ » AUX APPARTEMENTS
C’ÉTAIT GÉNIAL EN 1981 – LES NORMES – SEL – ONT DES ASPECTS TRÈS POSITIFS
Lors de mon diplôme d’architecte EPFL en 1981, j’ai découvert que l’OFL (Office Fédéral du Logement) avait – très intelligemment – établi des normes simples qui permettaient de donner une « note de QUALITÉ » aux logements. Ces normes ont été UN GUIDE. Elles ont permis – et permettent encore dans une certaine mesure – de se poser des questions en vue d’améliorer les appartements. Elles tiennent en compte différents facteurs environnants et – chose importante – permettent de PONDÉRER une qualité partielle.
HISTORIQUE des NORMES SEL:
SEL 1975: rapport de recherche et encouragement à la construction de logements
Le Système d’Évaluation de Logements est utilisé par l’Office fédéral du logement (OFL) pour évaluer des bâtiments d’habitation dans le cadre de l’application de la loi fédérale encourageant la construction et l’accession à la propriété (LCAP).
SEL 1986: évaluation du logement
Le SEL est adapté à des besoins modifiés en matière de logement. La nouvelle édition s’établit comme outil clairement ordonné avec 66 critères d’évaluation.
SEL 2000: outil d’aide à la conception, à l’évaluation et à la comparaison
Le SEL est à nouveau adapté aux changements des modes de vie. Réduit à 39 critères, il devient un outil simplifié de conception, d’évaluation et de comparaison.
SEL 2015: mise à jour et nouvelles perspectives
La nouvelle version du SEL intègre les récents développements apparus dans la construction de logements. Les formes d’habitat modulables et innovantes doivent pouvoir être évaluées aussi facilement que des logements traditionnels. Une nouvelle réduction de la liste de critères à un total de 25 et la simplification de la systématique faciliteront même à des novices l’application correcte d’un outil à l’utilité éprouvée.
LES DÉFAUTS QUI CONDAMNENT – CEPENDANT – LES NORMES « SEL » – EN L’ÉTAT
« Les normes, ces déviances devenues majoritaires – selon Valéry Rasplus – dépendent de l’habitude, les attentes, la tradition, la coutume, la reproduction, le commun, le mimétisme, la conformité, la convention, la règle, la loi, le prescriptif, l’exigence, la contrainte, l’imposition, la dissuasion, la crainte, l’interdit, la sanction, la condamnation, l’incrimination, la pénalisation, la répression, le contrôle, la discipline, la correction. »
Hors normes, innover est difficile. Il compare les « (…) les déviances comme l’écart, l’isolement, l’exclusion, l’anormalité, l’inadaptation, l’asociabilité, l’anomie, la différence, l’étrangeté, la dissidence, la désobéissance, l’infraction, l’illégalisme, la stigmatisation, l’étiquetage, l’assignation, le rôle, la réaction sociale, l’institutionnalisation, l’incrimination. »
Je trouve cette description pertinente et sans rien enlever à ce que ces normes SEL ont apporté, JESSEL vous propose de revoir les LIMITES et les COÛTS INDUITS de ces normes. Notamment sans être exclusif :
FAIBLESSE N°1 – Elles sont uniquement basées sur des unités de mesures techniques. Ainsi, elles sont devenues le seul critère de qualité qui reste exclusivement technique. Car comme elles font références, elles permettent aux banques de valider le financement du bâtiment. Leur monopole induit par ces normes sclérose un système, déjà en vase clos qui a toutes les peines d’innover.
FAIBLESSE N°2 – Elles sont devenues un outil de triche. Parce que celui qui a compris leur rôle peut facilement en profiter pour des raisons – électoralistes – très éloignées de leur fonction « qualitative » de base. Ce défaut n’assure plus – systématiquement – aux logements une meilleure qualité. Leur seule valeur est d’être cofinancés par les subsides, les allocations et les aides sociales.
FAIBLESSE N°3 – Elles cimentent un système coûteux de « médiocrité normée« , mais financé par les impôts qui – très momentanément – fait encore illusion. Il apparaîtra que sous cette forme, elles ont été instrumentalisées pour favoriser le court terme. Qui se souvient encore comment s’est terminé « l’aventure » du précédent système de l’aide au logement ? Malheureusement, les Autorités n’en ont pas tiré de leçons. Il en est de même de la valeur de l’immobilier en général, de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT) et hélas aussi de la LPP embarquée dans les mêmes contradictions.
Pour mieux comprendre, JESSEL vous propose donc de faire, vous-même, pour votre appartement, celui dans lequel on vous a confiné, une évaluation selon les normes SEL. Vous apprendrez le système sur lequel se base les Autorités. Les normes sont publiques, accessibles facilement même au non professionnels.
Téléchargez une norme (j’utilise encore celle de 2000) et commencez aujourd’hui l’évaluation de votre appartement.
» NORMES SEL – https://www.wbs.admin.ch/fr/propos-du-sel/historique
Vous comprendrez mieux les raisons pour lesquelles JESSEL ne veut pas dissocier les normes SEL de la LPP, des coûts sociaux, de l’assurance maladie et des problèmes de violence notamment.
Chez JESSEL, il s’agit moins de savoir COMMENT est fait le bloc cuisine, mais QUI fait la cuisine pour QUI. Et ça change tout.
J E S S E L – HUMAN FIRST