ÉMANCIPONS-NOUS DES LIMITES DE NOTRE SOCIÉTÉ
J E S S E L – C’EST D’ABORD LE FRUIT D’UNE RUPTURE.
LA GOUTTE DE TROP
Le confinement imposé par les autorités a été la goutte de trop. Cette mainmise et ce monopole des décisions, qui auraient dû rester intimement personnelles, ont été la goutte de trop. Ils n’ont jamais laissé d’autres options, à aucun moment. Le système démocratique s’est transformé en système autoritaire. Cela n’aurait jamais dû arriver.
Est-ce que cela a permis de trouver une solution ? Le contraire est de plus en plus évident.
Donc même sans solution, notre société et son système de gouvernance dictatorial, n’a jamais laissé d’autres choix et n’a fait qu’imposer le sien. Cette méthode a réveillé des réactions en chaîne. Elle nous a fait prendre conscience, par comparaison, de l’échec de la plupart des solutions que notre société préconisait (santé, éducation, politique, informations, etc.) et qui n’étaient simplement qu’une intrusion de plus en plus grande dans nos choix en nous donnant l’habitude confortable d’une obéissance.
POURQUOI AVONS-NOUS ABANDONNÉ SI FACILEMENT NOTRE LIBRE ARBITRE ?
Que s’est-il passé pendant la pandémie et qui nous a rendus si « soumis » et « obéissants », en nous faisant abandonner notre propre choix ? Suite à cette gestion désastreuse de la Covid et à l’usurpation de nos droits fondamentaux, j’attendais une réaction viscérale, un sursaut d’orgueil de la population. Je pensais qu’on allait vivre un tribunal du type de celui de Nuremberg. Rien de tout cela ne s’est passé.
Ce qui est le plus surprenant, c’est notre passivité, le conformisme inconditionnel aux directives de nos gouvernements et le récit soumis et unilatéral des journalistes.
LA CONFIRMATION DE LA PERTE DU LIEN SOCIAL
Mon hypothèse est assez déroutante, mais à y regarder de plus près, assez cohérente.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, nous n’avons pas renoncé à notre choix personnel. Nous avons renoncé à vouloir le partager. Nous avons abandonné notre confiance placé dans le choix collectif de notre société en nous repliant sur nous-même. Le choix de la société est passé en second après notre choix personnel. Nous avons démissionné de notre société.
RUPTURE SILENCIEUSE
Une étude d’un journal australien décrit ce qui s’est passé. Au sein de notre société, nous sommes devenus très différents, trop différents, au point d’être incompatibles à une solution commune et globale. Quel que soit le modèle de gestion. Nous sommes trop différents pour accepter de vivre et partager les contraintes d’une unique solution au sein d’une même société.
Cette étude a classé la réaction des gens face à la pandémie en 5 catégories, aux réactions très différentes, non négociables, très personnelles, très privées et très intimes.
Du plus soumis…
- Soutient fermement et suit les restrictions
- Soutient et essaie de suivre les restrictions
- Peut se passer des restrictions maintenant
- Fait confiance à son propre jugement
- Trouve les restrictions illégitimes
… au plus indépendant
https://www.theaustralian.com.au/nation/politics/official-in-lockdown-profiling-of victorian-citizens/news-story/a33645ca047d598df4c9c8998d5ce450 (Le lien n’est malheureusement plus valable.)
Cela explique qu’une partie des gens supporte – et supportera toujours – les décisions de leurs autorités, et qu’a contrario, une autre partie privilégiera toujours la liberté de choix personnel. Le clivage se fait de plus en plus marqué, car la société prend des décisions en fonction d’un bien commun moyen qu’elle impose à tout le monde. Ces décisions sont de plus en plus nombreuses et intrusives dans le cercle intime et conviennent de moins en moins. La vie, notre vie devient de plus en plus formatée par une volonté «médiane» ou «tiède» pour cohabiter dans cette société. Cette société qui étouffe de plus en plus les divergences, tant dans un sens que dans l’autre. Sans possibilité de médiation ou d’entente cordiale au sein d’un groupe social. Le traitement de la pandémie et le confinement ont été la goutte de trop.
Ce sentiment de malaise, dû à cette intrusion, est tout à fait naturel. Il annonce une scission. On le trouve dans toutes les séparations, lorsque les parties partagent encore quelque chose, mais ne sont plus en accord sur le fond et n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente.
Pensez aux couples mariés qui envisagent le divorce, aux crises d’adolescences, aux séparations d’associés, d’équipes, de clubs, de clans. Il y a un moment où l’on porte encore le maillot – en faisant le poing dans sa poche – mais on ne partage plus les objectifs de l’équipe.
C’est exactement ce qui se passe actuellement dans notre société. La déchirure est trop grande, trop importante, le fil est trop tendu. Il n’y aura plus de compromis car les efforts sont trop importants pour qu’ils débouchent sur une décision commune.
Malheureusement nos autorité ne comprennent pas ce qui se passe, elles qui ont toujours fonctionné par compromis. Elles ne comprennent pas que les choix par votation n’ont plus de valeur lorsque la question demande une réponse noire ou blanche.
SOMMES-NOUS ENCORE ASSEZ CONFORMES AU MODÈLE POUR VIVRE ENSEMBLE ?
Prenons l’exemple de la ville de Paris qui, selon le journal Blick du 5 février 2024, a décidé de changer le montant du prix du parking, pour des raisons propagandistes. La ville va s’appuyer sur le résultat d’un vote pour tripler ses taxes de parking pour plaire aux tendances écologistes. Magnifique, sauf que :
- le résultat est de 54,55% – 45,45%
- le taux de participation est de 5,68%
Cela rend le nombre de 54,55% x 5,68% = 3.09% des personnes appelées à voter qui imposent à 96.91% un triplement du coût de la place de parc selon un critère de la catégorie de voiture assez arbitraire.
Cela n’empêche pas de donner des idées à nos journalistes suisses qui imaginent déjà faire la même chose en Suisse. Ne pas s’étonner lorsqu’ils perdent leur crédibilité et leurs lecteurs. A quand une votation sur la couleur de la voiture ou la marque du caleçon du conducteur ?
Cette même politique de propagande amène les paysans et leurs tracteurs à se parquer sur l’autoroute autour de Paris. Ils obtiennent la suspension du plan Ecophyto et de la réduction de 30% de l’émissions de gaz à effet de serre due à la production agricole précédemment prescrite d’ici 2040. Sont également abandonné les plans visant à réduire de moitié l’utilisation des pesticides qui disparaît au grand dam des… écologistes. Pauvre politique de propagande qui donne d’une main, ce qu’elle a pris de l’une autre au gré des urgences électorales.
LA GESTION DU COVID NOUS A OUVERT LES YEUX
Beaucoup de personnes très capables, ont beaucoup de solutions très valables, dans beaucoup de domaines très importants. Donnons leur les moyens de développer leurs propositions. Puis si elles conviennent, partageons ces solutions. Reprenons la gestion de notre société, sans en céder le monopole à notre gouvernement.
JESSEL vous propose un nouveau modèle d’habitat collectif. Ici il est fait référence au modèle suisse, mais JESSEL s’adapte partout.
Statistiques des ménages pour la Suisse
Sur quelles bases peut-on réunir les gens dans un immeuble ? Peut-on envisager de trier par catégorie les habitants d’un bâtiment locatif ?
On le fait déjà. Pensez aux :
- réfugiés
- personnes âgées
- édifices religieux (les cloîtres)
- étudiants
- personnes dans le besoin d’un support « social »
Réunir les habitants d’un immeuble est donc tout à fait possible. Peut-on le faire sur d’autres critères, ou à une autre échelle ? Existe-t-il déjà un type d’habitat collectif qui pourrait nous servir de guide ?
Singapour l’a fait dés le départ et a calqué la répartition des habitants de ses immeubles selon 3 critères principaux :
- la grandeur de la famille
l’appartement qui vous est attribué dépend de vos besoins réels et se trouve à côté de personnes partageant une même grandeur de famille. - la mixité des ethnies
Singapour répartit dans chacun de ses immeubles un nombre correspondant – (avec une fourchette de tolérance) – aux résidents de la ville en mélangeant les Chinois majoritaires 74%, les Malaisiens 13.4%, et les Hindous 12.3% qui ne peuvent remettre leur appartement qu’à un membre de la même ethnie – (avec une fourchette de tolérance). - les appartements sont en droit de superficie pour 99 ans
ils ne peuvent être revendus qu’après 5 ans d’occupation personnelle et ne sont pas prévus pour la spéculation mais pour y vivre
Singapour évite ainsi les quartiers ghetto et permet (lire : impose) une mixité dans la vie quotidienne.
Cela fonctionne-t-il ? Plutôt bien mais également en raison d’autres critères. Existe-t-il d’autres modèles que Singapour ? Étonnant il en existe plusieurs.
CULTUREL
Les « longhouses » de SARAWAK sont d’abord une répartition des tâches et des décisions.
Les LONGHOUSES de Sarawak
TRADITIONNEL
Les Tulous sont une forme traditionnelle de résidence communautaire des populations Hakka en Chine qui avaient un rôle défensif. Notez que les Tulous ont un aspect de taille et de répétition dont nous reparlerons avec notre bâtiment JESSEL.
Les TULOUS
UN CAS URBANISTIQUE RARE
Il existe en Alaska un bâtiment rare. La population de Whittier était de 272 habitants lors du recensement de 2020, contre 220 en 2010. L’immeuble de 14 étages de Whittier en Alaska et ses 196 unités et accueille environ 75% de la population locale totale.
Il y a un petit marché, un bureau de poste, une laverie, une clinique médicale, un notaire. Les bureaux de la ville y sont situés, ainsi que le commissariat de police. Il y a même une église au sous-sol.Un « bed and breakfast » se trouve aux deux derniers étages de l’immeuble.
Tout le monde se connaît. C’est une communauté qui vit sous un même toit. Elle a tout ce dont elle a besoin. L’école juste derrière le bâtiment est reliée par un tunnel souterrain.
Certaines personnes l’adorent parce qu’elles peuvent être très sociales.
La composition raciale de la ville était la suivante : 68,3 % de Blancs, 10,6 % d’Asiatiques, 6,9 % d’Hispaniques et 5,7 % d’Amérindiens.
Selon l’American Community Survey, pour la période 2011-2015, 90,15 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l’anglais à la maison, 3,28 % le tagalog, 2,92 % une langue chinoise, 1,46 % l’espagnol, 1,46 % une langue amérindienne et 0,73 % une langue polynésienne.
On partage également une mixité ethnique à Whittier
WHITTIER EN ALASKA
QUELLES SONT LES OPTONS D’UNE SOLUTION « RÉSIDENCE JESSEL » ?
Qu’avons-nous appris de ces exemples ? Qu’en a-t-on tiré pour élaborer notre nouveau modèle.
Notre principale conviction est que tout le monde peut devenir RÉSIDENT, à tout moment. C’est un choix personnel. Vous faites le choix d’un autre système en prenant vos responsabilités. Vous devenez adulte car c’est la définition même du statut d’adulte que d’assumer ses responsabilités.
Ce choix n’est pas imposé au reste de la société. C’est un libre choix.
QUI SONT LES RÉSIDENTS JESSEL ?
LES RÉSIDENTS J E S S E L NE SONT PLUS ASSEZ CONFORMES AU MODÈLE SOCIAL ACTUEL
- Ils sont intéressés à partager un même objectif
Établir un équilibre naturel et dynamique des relations sociales. - Ils se cooptent
En étant environ 70 résidents par bâtiment, ils se connaissent, s’estiment et se font confiance - Ils sont complémentaires
L’âge, le sexe et la grandeur de la famille en font une représentation des habitants de la société - Ils s’engagent à reprendre leur partie des charges de la société
Chacun à sa manière va servir la communauté en créant un réseau d’entraide bâti sur la complémentarité des forces et faiblesses des habitants.
Quelques schémas de principe qui guident notre projet
LA COHABITATION CHEZ JESSEL
Nous vous en parlons dans la suite de nos articles.