JE VOUS PARLE D’UNE UNITÉ DE BON SENS : V O U S
Mettez votre bon sens et votre expertise du confinement à profit pour améliorer votre habitat
SELON QUELLES UNITÉS DÉCRIVEZ-VOUS VOTRE LOGEMENT ?
1.- LE NOMBRE DE PIÈCES
Facile à compter, facile à visualiser, à comparer. Vous allez dire : « j’habite un 3 pièces » ou peut-être « j’habite un T3 » selon votre pays de résidence.
Sauf, que ces définitions de nombres de pièces ne correspondent pas entre elles. Il y a toujours une pièce supplémentaire dans le canton de Genève où la cuisine est considérée comme une pièce, inversement à d’autres cantons suisses. Dans certains pays anglo-saxons, le nombre de pièces correspond uniquement aux pièces où l’on dort. Sans compter le dilemme posé par l’invention de la demi-pièce. Que veut dire, j’habite un 3 1/2 pièces ?
Ainsi, donner des points selon le nombre de pièces passe au préalable par la définition de ce qu’est une pièce. L’unité n’est pas si évidente que cela.
Valeur mesurée : nombre de pièces par PPM (personne(s) par ménage, idée géniale du SEL 2000)
2.- LA SURFACE en m2 ou en sq ft
Vous pouvez épater vos collègues en disant : « j’habite dans un 100 m2 », ou peut-être « avec la terrasse couverte, ça me fait plus de 110 m2, ou plus de 1’180 sq ft ». L’énorme avantage est qu’en principe les unités utilisées ont la même valeur dans le monde entier (y compris dans le canton de Genève). Ici, la demi unité n’est pas pertinente.
Sauf que la surface, même si mathématiquement, elle peut être mesurée aussi bien en m2 qu’en « pieds carré » n’est pas toujours facilement comparable. Ce mode de calcul n’explique pas encore où commence et où finit le décompte. Est-ce que la surface du balcon, des murs, des sous pentes et de certains rangements fait partie de la surface à prendre en compte ? Cela reste souvent une question régionale.
Ainsi ne donner que la surface, qu’on multiplierait ensuite par un prix par unité laisse à penser que la valeur de l’unité de mesure est facilement comparable. Ce qui n’est pas toujours le cas. Ce n’est surtout pas le cas DANS LE MÊME LOGEMENT. Étonnamment comme on le verra.
Valeur mesurée : la surface au sol (ici en m2) par PPM (personne(s) par ménage, idée géniale du SEL 2000)
LES AVANTAGES DE CES DEUX UNITÉS
Les unités sont connues, amplement utilisées, jamais vraiment discutées et elles sont difficilement remplaçables pour une approximation globale.
Il est commun et facile de donner un coût de location et/ou de vente en les prenant comme référence également. Votre 3 1/2 pièces vous a coûté un certain montant, et sa mise en location vous permet de dégager un revenu mensuel. Tout le monde le fait. Ce mode de comparaison est certainement une des raisons de la médiocrité de notre parc de logements.
LES INCONVÉNIENTS DE CES DEUX UNITÉS
Le premier inconvénient est qu’il suffit de rentrer dans un cadre de coûts et de rendement pour que votre bien soit financé par une banque indépendamment de sa qualité intrinsèque.
Le deuxième inconvénient est que la banque ou l’office social qui finance l’opération – sauf quelques détails de rampes pour les fauteuils roulants – ne finance que l’infrastructure sans références à son usage. C’est un peu comme si vous acceptiez de manger dans un restoroute sous principe que si le propriétaire a pu financer son restaurant, c’est qu’il sait faire la cuisine.
DE QUELLE GÉNÉRATION ÊTES-VOUS ?
Il existe un troisième inconvénient qui est la durée dans le temps. Accepteriez-vous de conduire tous les jours la citroën de 1955 ou celle de 1927 ?
Valeur mesurée : une voiture – de 1927 ou 1955 ?
Vous remarquez qu’en Suisse – ce sont les chiffres de la deuxième image – les appartements occupés datent souvent de plusieurs années. Comment ne pas s’étonner de voir apparaître des problèmes sociaux ou générationnels graves dans les bâtiments vieux de plusieurs dizaines d’années.
Les appartements que nous habitons aujourd’hui datent et vieillissent très vite (et souvent mal). Ceux que nous construisons à grand-peine aujourd’hui vont durer pendant des années. Le monde a changé, mais hélas nos appartements ne sont pas faits pour s’adapter.
QUELQUES MOTS SUR CES 2 UNITÉS ET LEURS CONSÉQUENCES
Si la comparaison est possible entre deux appartements « standards », elle devient difficile aussitôt qu’on s’éloigne vers un extrême ou l’autre. Les appartements ont un « type » démodé, mais jamais remis en cause.
- 80% des appartements mis sur le marché sont ceux de 1 jusqu’à 3 personnes.
- 0% des appartements sont prévus pour 6 personnes ou plus.
- 20% des appartements sont prévus pour la partie intermédiaire de 4 et 5 personnes.
L’erreur la plus flagrante est de croire qu’on peut vivre dans un studio. Il y a vraiment une incongruité de penser qu’on peut avoir autant d’activités différentes dans un si petit local. Comment inviter quelqu’un dans votre studio, sans dévoiler une part de votre intimité.
J E S S E L ne construira PAS de studio
Est-ce-que cela est un besoin réel ou une fantaisie de promoteurs ? Les deux à la fois. Mais c’est surtout une très mauvaise définition de l’UNITÉ DE MESURE de base tirée des statistiques.
Valeur mesurée : un groupe de personnes habitant un appartement « ensemble » pour PPM (personne(s) par ménage, idée géniale du SEL 2000)
COMMENT PENSER UNE NOUVELLE UNITÉ DE MESURE CHEZ J E S S E L ?
Pour formuler une nouvelle unité de mesure, il faut savoir 3 choses importantes dont personne ne parle jamais. Elles sont d’autant plus faciles à comprendre que le confinement a rendu les gens plus sensibles aux espaces de leur habitat.
# 1 On n’utilise pas les espaces selon la logique des écoles d’architecture.
Comment répartir mieux les espaces en fonction des « tomates » ?
Fig 1 – Image de l’utilisation d’un logement dans lequel la position des habitants ont été prises toutes les 10 minutes pendant un jour
# 2 On sous-estime le côté éphémère du projet.
Comment respecter une norme « politique/bien pensante » pour un habitat prévu sur le long terme.
Même extraordinairement spécial, votre projet ne pourra rien contre le temps. D’abord l’évolution puis l’abandon va le laisser sans valeur.
Le monde et la société évoluent de plus en plus vite. Leur mutation est radicale. La société bouge, déménage, compare, peut vivre hors les normes et les limites que vous avez prises comme base. Pensez large, très large, très, très large. Puis élargissez encore.
# 3 On n’imagine jamais assez un « cygne noir » selon la théorie de Nassim Taleb
Le respect strict des normes établies était possible du temps de mon arrière-grand-père.
Pensez « out of the box ». Pensez même l’impensable. Cygne noir – mutation du travail – pandémie et confinement.
Selon Martha Thorne, architecte et directrice de la récompense du prix Pritzker : « La pandémie a davantage changé les gens que l’architecture. Mais, comme nous étions confinés chez nous, nous avons pris conscience de l’importance de nos espaces de vie personnels et de l’influence qu’ils ont sur notre bien-être. »
Elle rajoute : » (…) plus de souplesse au niveau de la répartition des zones de construction. »
Qui aurait prévu des appartements dans lesquels on serait obligé de travailler ? Cette option est un excellent exemple vécu de la théorie du cygne noir. Qu’en avons-nous tiré ? Quelles ont été nos réactions, nos décisions ? Qu’est-ce que ces prises de conscience ont modifié dans la façon de choisir notre futur habitat ? Comment voudrions-nous que la grille des contraintes prennent en comptes nos souhaits ?
3.- L’UNITÉ DE MESURE CHEZ J E S S E L
La seule et unique référence qui aura le mérite de notre attention, c’est le traitement qui vous est réservé. Bien plus que de savoir si les nouvelles normes sont assez restrictives et contraignantes pour satisfaire les excités du climat, JESSEL pense d’abord au CLIMAT SOCIAL.
La seule et unique référence qui va nous suivre : c’est NOUS.
JESSEL VOUS PARLE D’UNE UNITÉ OUBLIÉE : L’HUMAIN
Les bâtiments JESSEL nous placent au centre d’une nouvelle façon de vivre en société
Les bâtiments JESSEL intègrent une unique unité de mesure : NOUS, avec un double système, économique et social. Du jamais vu.
JESSEL offre un habitat lié à un contrat social qui donne accès à de nouvelles solutions pour l’assurance maladie, l’éducation, les crèches, la retraite et la flexibilité nécessaire à l’adaptation.
JESSEL offre une nouvelle manière d’apprendre l’Autre. Le confinement nous a appris les limites des solutions imposées. Dans certains domaines bien précis, nous savons faire mieux.
JESSEL propose un cadre dans lesquelles ces nouvelles solutions existent et ne demandent qu’à se développer.
J E S S E L – HUMAN FIRST